13 Feb
13Feb



Actrice

Atelier Nadar. Photographe. Actrice non identifiée. Théatre Historique. "Sainte Russie 1875-1895. Source gallica.bnf.fr / BnF


Actrice

Portrait de Malivoire, (actrice) A. Liébert & Cie , Photographe Entre 1860 et 1890 Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Après la bataille

Le Panorama Paris la nuit N° 1. Les coulisses des variétés. Vers 1900 Publié chez Ludovic Baschet


Banquet des dames

Le Banquet des dames dans la salle de spectacle des Tuileries (bals de 1835). Viollet-Le-Duc, Eugène Emmanuel, Peintre. En 1835. Musée Carnavalet.


Ces Dames s'amusent

Le Panorama Paris la nuit N° 1. Les coulisses des variétés. Vers 1900 Publié chez Ludovic Baschet


Chanteuse Loge / Café-Concert

Chanteuse s’essayant dans sa loge (Café-Concert) Paris Illustré – 1er aout 1886 4ème année / n° 50


Femmes de Théâtre

Ferdinand Bac Femmes de Théâtre (Album absolument inédit) Prologue de Yvette Guilbert Paris – H. Simonis Empis, Éditeur. 1896


Prologue (en prose libre) Ha ! Mesdames et Messieurs ! Comme vous allez vous amuser ! On va vous montrer des belles pécheresses, des langoureuses cigales, des vierges folles, d’adorables poupées, d’exquises frimousses, papillotantes et frivoles et, alors, vous allez vous dire que voilà un joyeux petit peuple de fantaisistes étourdies, qui brûlent insouciantes et échevelées les stations de leur vie singulière sur des coursiers emportés !... Oh ! mes bonnes Mesdames, mes bons Messieurs ! Quelle erreur que la vôtre ! Excellente mère, épouse irréprochable, impeccable bourgeoise et enfin fonctionnaire d’une Maison Nationale, dame patronnesse d’un comité d’encouragement et officier d’Académie, voilà leur rêve ! Et encore, si elles ne faisaient que de rêver ! Mais c’est qu’elles font souvent pour de bon ce qu’elles rêvent en silence, les petits misérables, et bientôt sans doute les bourgeoises de la rue du Sentier rempliront à leur tour les cabarets à la mode du bruit de cette folie tapageuse dont les vieux messieurs de l’Empire nous parlent tant… faute de mieux, peut-être !... ‘Ma chère’, me racontait une camarade, ‘je me demande pour qui on nous prend ! Je cherche un appartement dans une maison sévère, bien tenue, respectable, ce qu’il nous faut, enfin ; je le trouve, je veux l’occuper, mais va t’faire fich’ : Quand le concierge apprend que je suis du théâtre, il ne veut plus louer ! Enfin, après une foule d’hésitations et de pourparlers, le propriétaire daigne m’accepter dans le Temple en me disant : n’est-ce pas, je compte sur vous, habitez le bourgeoisement ! ‘J’emménage. Tout de suite la vie devient infernale : mon voisin de dessous mène une vie de chien avec des cocottes jusqu’à trois heures du matin ; la dame de dessus veut m’enlever mon ami et la veuve d’en face reçoit tellement de jeunes gens qu’il y a une station de voitures à sa porte. Ça devenait scandaleux… j’ai donné congé.’ Ah ! mes sœurs ! que je vous aime dans ces rôles de baume tranquille, et comme vous êtes amusantes avec vos bonnes manières et vos mœurs austères, petites Bovary des coulisses ! Mais si vous n’avez pas de grains de folie dans le cervelet, où est-elle votre fantaisie ? Tenez, vous allez devenir sinistres, prétentieuses comme les dames des notaires ! Et les traditions ? Et la légende de la parfaite actrice ? Qu’en faites-vous ? Vous voulez donc être comme tout le monde, à présent ? Alors, ce n’est vraiment plus la peine de se payer la tête du public ! Si vous devenez honnêtes, alors flûte ! De quoi parleront les femmes du monde, les cercleux et les gigolos ! Ça ne va plus être rigolo de dîner en ville, si on ne peut plus vous débiner ! Ce n’est donc pas amusant d’effarer la Province ? Ce n’est donc pas drôle d’assurer qu’on ne dort jamais, qu’on est toujours vêtue de peignoirs roses sans agrafes, qu’on ne paye jamais sa couturière et qu’on a des lits tout dorés, et grands comme des manèges ? Pour l’amour de Dieu, ne concourez plus pour le prix de sagesse ! La vertu aime l’ombre…  et les actrices : le soleil, le boum boum, l’électricité, les fleurs, compliments, musique… et aïe donc ! Le public préfère toujours à une belle âme un maillot bien rempli ; d’abord, c’est plus gai à l’œil après un bon dîner. Un jour, une toute jeune débutante vient me trouver tout éplorée d’avoir été soupçonnée d’entretenir à la fois la flamme de trois seigneurs ! Ce qu’elle pleurait, ce qu’elle s’indignait d’une telle supposition ! Et comme je lui demandait : ‘Voyons ! Combien en avez-vous, là, entre nous ? – Mais un, un seul, mon premier ! – Eh bien, mais alors, c’est un compliment qu’on vous fait, ma chère. Si on vous en donne tant que ça, c’est sans doute qu’on ne vous en connaît aucun ; on ne donne qu’aux pauvres… c’est une générosité de rosse, voilà tout !’ IL est plus facile de demander à une actrice la preuve de son talent que celle de sa … virginité. D’abord, c’est plus convenable. Seulement avec les camarades ; il lui est défendu de se prendre au sérieux et de pontifier. Ça, c’est la blague réservée au public… c’est un droit ‘qu’à la porte il achète en entrant.’ On appelle ça s’imposer. Ça me rappelle la petite histoire que voici : C’était à New-York. Une troupe française était de passage, et naturellement les artistes, entourant la Grande Comète, la bêchaient ferme : ‘ Elle nous oblige à jouer l’adoration des Mages et c’est toujours Elle qui fait le petit Jésus !...’ Je me suis mis à rire et je répliquai : ‘ Vous ne voudriez cependant pas qu’elle fasse la vierge !...’ Yvette Guilbert

Précieuse découverte Tu ne viens pas avec nous demain ? Non, nous dinons en ville... marraine a retrouvé mon papa. 


La veuve du roi. - je ne veux pas des trois marches pour monter au tombeau, je ne peux pas pleurer un époux, et penser à ma traîne…. Le directeur. Vous avez fait des choses plus difficiles que ça…. La veuve du roi (modeste). Je ne dis pas.... 


Pour le Roy et pour la république - Te presse donc pas, ce n’est jamais assez tard pour se fich' en bas d'une tour.


Le style c’est l’homme Le Comte (lisant) : Je fais réponse à ton bifton…. Signé : Adolphe. Qu'est-ce, Adolphe ? Elle : C'est le père de la petite. Le Comte : il a une sale écriture….


Les sociétaires au château Colombine : T'ont-ils bien logé ? Scapin : Je suis entre la douairière et les cabinets…. Colombine : Moi j'ai la chambre de Louis XIV, seulement, voilà... Il n'y a pas de serrure….


Lever de rideau Bordenave : C’est bien à vous ? La petite femme des revues : Mais oui, monsieur Bordenave (à l’auteur) : Elle pourra chanter.


Le coup de la dépêche 0n répète après minuit…


La fin sans phrases Le ténor : Vous n’avez pas vu sortir Suzanne ? Les petites de la classe de chant : Si, elle a filé par l’autre côté… Le ténor : Elle ne l’a donc pas vu ? Les petites de la classe de chant : Mai si, mais si !


L’assurance contre l’incendie La Froussarde : J’aime beaucoup les pompiers… . Je trouve que c’est le plus beau corp… . Dites-moi : héros obscur, si ça flambait, vous viendriez d’abord me chercher ? Le pompier : Je dois aller à la bouche n° 4. La Froussarde : Vous avez tort, la mienne est plus jolie.


Le bracelet de Julie Un rat : Qu’est-ce qu’il vient encore nous embêter celui-là ? Le figurant : Excusez, vous ‘n’aureriez’ pas trouvé une reconnaissance du mont-de-piété ? …


Confiserie Le lapin : Crois-tu, ma chère, il m’a mis des dragées là-dedans L’amie : c’est pas étonnant il collectionne les bonbonnières.


Une cour Où en sont-ils ? Il l’a encore passée à tabac hier soir. Ils vont se marier.


Chronique de l’œil de bœuf Il est très chic l’amant de ta femme N’est-ce pas …


Résultat complet des courses La cliente : Voulez-vous un tuyau pour Auteuil, Félix ? Jouez Farandole. Le coiffeur : Merci, madame, mais ça ne gagne pas. La cliente : Vous en avez de bonnes ; c’est le propriétaire qui me l’a donné. Le coiffeur : Alors madame, ferait peut-être bien de le prévenir de ne pas jouer son cheval, je rase son entraineur ; et il m’a donné Bilboquet.


Collaboration L’auteur : Alors vous êtes sur la terrasse et vous dites : Cypris lève vers le ciel des bras tragiques, et crie : Adonis ! Adonis ! Adonis ! Elle dit en vain les mots d’amours magiques. Et le seul Écho lui répond : Adonis !... Et bien comment sentez-vous ça ? Elle : Je le sens avec une tunique mauve… L’auteur : Peut-être…


Les Modesties C’est pas amusant, une reine… tu devrais me faire un rôle de grue … Femmes de Théâtre. Ferdinand BacExemple de texte


Petites causes, grands effets Qu’est-ce que c’est ? C’est Germaine qui s’est fichu par terre, c’est la première fois qu’elle fait rire. Elle recommencera demain.


Drame noir Le régisseur : Enfin tu te trouves en face de cet homme qui a violé ta mère et qui l’a plaquée ; il te fait horreur, n’est-ce pas ? il te dégoûte ?88… L’ingénue : ça dépend comment qu’c’est qu’il est.


Le supplice d’une mère Le sinistre raseur : Alors, il ne vous va pas mon drame ? La diva : Si, si … tenez, ça ferait un vaudeville tordant… Le sinistre raseur : J’y ai déjà songé.



La femme qui n'a jamais existé

Cette belle série de "La femme qui n'a jamais existé" d'Anja Niemi a été inspirée par les mots de l'actrice italienne pionnière Eleonora Duse. Eleonora a travaillé sur la scène théâtrale internationale au début du XXe siècle. Elle était introvertie et privée, donnant rarement des interviews. Elle a dit une fois à un journaliste new-yorkais insistant que "loin de la scène, je n'existe pas". La femme qui n'a jamais existé raconte l'histoire d'un personnage fictif visualisé après avoir lu les mots d'Eleonora, une actrice qui n'existe que devant un public, quand personne ne la regarde, elle commence à disparaître.


Le bal des 'Femmes de France' l'Opéra.

Le bal des ‘Femmes de France’ et des ‘Officiers de l'Armée territoriale’ à l'Opéra. Cantines et cantinières dans le grand foyer. Société générale d'applications photographiques (SGAP) , Photograveur Marie, Adrien Emmanuel , Dessinateur. Vers 1889. Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Madame

Qualification qui est de rigueur à l'égard de toutes les actrices qui ont plus de trente ans, et de convenance, dans une foule de cas, vis-à-vis de celles qui ont moins. On peut s'en s'abstenir envers une danseuse plus facilement qu'à l'égard d'une tragédienne. Il est dû à l'emploi de mademoiselle Mante plus encore qu'à l'aînesse de mademoiselle Dupont. 

Dictionnaire théâtral ou douze cent trente-trois vérités Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.

Atelier Nadar. Photographe. Réjane. Variétés. Décoré. 1888. Source gallica.bnf.fr / BnF


Mlle Mars (Théâtre-Français)

Née en 1779, débuta en 1793. La scène française se renouvellera bien des fois avant de reproduire une actrice qui réunisse autant de qualités. Le talent de mademoiselle Mars a fait, depuis vingt ans, d'incroyables progrès, et depuis vingt ans son visage n'a rien perdu de sa jeunesse : il faudrait énumérer presque tous les rôles de cette admirable comédienne, pour citer ceux où elle a excellé. Si, dans un petit nombre de rôles qui sont du domaine de la haute coquetterie, mademoiselle Mars, toujours très supérieure à toutes les autres actrices, reste cependant un peu au-dessous de ce qu'elle seule pourrait être, cette infériorité, déjà si éclatante, n'existe sans doute que pour attester une fois de plus la défense faite à la nature humaine d'embrasser tous les genres de perfection. 

Dictionnaire théâtral ou douze cent trente-trois vérités … Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825. 

(Anne-Françoise-Hippolyte Boutet, dite Mademoiselle Mars, est une comédienne française, née le 9 février 1779 à Paris où elle est morte le 20 mars 1847).

Mlle Mars. Gravure de M. Dien, Claude Marie François Dien (1787-1865) Source gallica.BnF.fr


Mlle Contat

« Mlle Contat. Il y a eu trois actrices de ce nom ; nous ne parlons que de la célèbre, Louise, celle dont Fleury disait :  Elle est femme à faire applaudir en scène la facture de sa couturière, s'il lui prenait fantaisie de la débiter. » 

Anecdotes de théâtre. Bons mots des coulisses et du parterre. Louis Loire. 1875.

 Louise-Jeanne-Françoise Contat, dite Contat aînée, est une actrice française née le 17 juin 1760 à Paris où elle est morte le 9 mars 1813. Elle a créé le rôle de ‘Suzanne’ dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais.


Œuvre des femmes de France


L'œuvre des femmes de France. La quête faite par les dames du Palais-Royal pendant la représentation donnée au profit de l'œuvre Vierge, Daniel (Daniel Urrabieta Ortiz y Vierge, dit) , Dessinateur Méaulle, Fortuné Louis , Graveur En 1872 Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Poupée

Le Petit Journal Dimanche 13 décembre 1896 – Numéro 317 Théâtre de la Gaîté. La poupée. 

Oh ! la ravissante féerie, et l’amusante pièce que cette ‘Poupée’ jouée en ce moment à la Gaîté ! Rien de plus mignon que Mlle Mariette Sully qui la représente, de plus comique que son fiancé Fugère. Joignez à cela des magnifiques décors, un fort joli ballet, une délicieuse partition écrite par Audran sur le spirituel livret de son ami Maurice Ordonneau, et vous ne vous étonnerez pas du très grand succès qu’obtient en ce moment la Gaîté. Ajoutez que sa Poupée est une personne fort honnête qui ne dit jamais de gros mots et qu’on peut par conséquent laisser voir à tous les enfants, petis et grands.


Théâtre Fémina

Théâtre FEMINA Saison d’été. Dir : L. Richemond BIGRE !... Revue en 4 tableaux de RIP Plafond à ciel ouvert / Fauteuils : 7 f. (1910- De Rip et Jacques Bousquet ; avec Andrée Spinelly, Jane Renouardt, Adrien Le Gallo)

Correspondance (Recto/Verso) : ‘ Cher ami, Nous avons été hier soir entendre la nouvelle Revue de Rip, c’est un bijou de verve, d’esprit et de parisianisme. Tout Paris était du reste dans ce salon qu’est le Théâtre Fémina loué par M. Richemond pour la saison d’été, et où il régnait une fraicheur délicieuse, grâce au plafond qui s’ouvre à volonté. Les femmes sont élégantes et jolies. Les acteurs d’une drôlerie irrésistible. Les décors et les costumes ravissants. N’hésitez pas à aller louer vos places, d’autant plus que le prix en est très abordable. Dieu merci, il y a encore des hommes d’esprit en France ! Bien affectueusement. Henry’ Dédicasse de’ Andrée Spinelly’   

Le Théâtre Fémina est une salle de spectacle, créée en 1921 à Bordeaux, 10 rue de Grassi. Le Fémina devient un cinéma dans les années 1930 avant de redevenir un théâtre à la fin des années 1970.


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