Bal de bienfaisance donné par la garde nationale du 10e arrondissement (décorations du foyer de l’Opéra). Jahyer, Octave-Édouard-Jean, Graveur. Morin, Edmond, Auteur du modèle. Musée Carnavalet, Histoire de Paris.
Il a sa loge au théâtre, il y siège en ceinture ; il doit être toujours prêt à haranguer le public, comme les gendarmes doivent être toujours disposés à soutenir ses arguments.
Dictionnaire théâtral, ou Douze cent trente-trois vérités sur les directeurs, régisseurs, acteurs, actrices et employés des divers théâtres ; confidences sur les procédés de l'illusion ; examen du vocabulaire dramatique. Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.
Gardel et Bonnaire. Châtelet. Coco- fêlé. Atelier Nadar. 1885. Source gallica.bnf.fr / BnF.
Le soir, et pendant la représentation, la police est laissée aux soins d'une garde composée de gendarmes et de soldats des régiments de la garde royale, sous les ordres d'un adjudant, d'un officier de gendarmerie, d'un officier de la maison du roi, et de l'officier de police administrative du quartier. Des rétributions sont accordées à tous ces fonctionnaires, que nos habitudes militaires ont rendus les témoins obligés de tous nos plaisirs. Le commissaire de police seul n'a point de gratification, ce n'est pas que son emploi soit gratuit (il est l'objet de trop d'ambitions pour que nous puissions le croire honorifique) ; mais le spectacle est dans ses attributions : c'est le complément de sa charge.
La garde des salles de spectacle est confiée aux sapeurs-pompiers, qui reçoivent pour prix de leur surveillance, dont la durée est de vingt-quatre heures, la somme de 3 francs 75 centimes.
Dictionnaire théâtral ou douze cent trente-trois vérités Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.
Les fantassins de la garde royale font, avec les gendarmes, le service auprès des grands théâtres de Paris. Un franc cinquante centimes est la rétribution attachée à ce surcroît de fatigue.
Dictionnaire théâtral ou douze cent trente-trois vérités sur … Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.
Infanterie française : Régiment Royal, Poitou. 1774 (Source : Bibliothèque municipale de Valenciennes)
On jouerait peut-être la comédie sans acteurs, mais certainement on ne la jouerait pas sans gendarmes. Le gendarme est regardé à tort comme un simple accessoire dans la combinaison des joies parisiennes ; il en est le mobile principal. La civilisation a fait de ce militaire un objet de première nécessite ; il est l'enseigne vivante du succès. Deux gendarmes à cheval, placés à la porte d'un théâtre, et dirigeant les mouvements de la foule, indiquent la vogue.
Dictionnaire théâtral ou douze cent trente-trois vérités Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.
M. Deschanel décore des gendarmes. Caserne des Célestins, Paris. Photographie Agence Rol. 1920. Source gallica.bnf.fr / BnF.
La police des spectacles est confiée aux officiers civils des arrondissements sur lesquels sont placés les théâtres, et à des officiers militaires, mais sans troupes, qui prennent le titre d'adjudants. Ces adjudants dirigent les mouvements des gendarmes à l’entrée du spectacle, et celui des voitures à la sortie. Une solde particulière est attachée à ces fonctions, qui portent avec elles le droit d’assister à la représentation.
Dictionnaire théâtral, ou Douze cent trente-trois vérités sur les directeurs, régisseurs, acteurs, actrices et employés des divers théâtres ; confidences sur les procédés de l'illusion ; examen du vocabulaire dramatique. Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.
Commissaire de police vers 1840
La police des spectacles est confiée aux officiers civils des arrondissements sur lesquels sont placés les théâtres, et à des officiers militaires, mais sans troupes, qui prennent le titre d'adjudants. Ces adjudants dirigent les mouvements des gendarmes à l’entrée du spectacle, et celui des voitures à la sortie. Une solde particulière est attachée à ces fonctions, qui portent avec elles le droit d’assister à la représentation.
Dictionnaire théâtral ou douze cent trente-trois vérités sur … Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.
Paris, 23/12/26, arbre de Noël de la préfecture de police aux Folies- Bergères (avec Joséphine Baker). Photographie de presse. Agence Rol. 1926. Source gallica.bnf.fr / BnF
Parmi les excentricités qui sont à mettre au compte de l’ancien régime, il faut rappeler celle qui consistait à placer sur chacun des côtés de la scène, dans nos grands théâtres, une sentinelle armée, le fusil chargé, qui devait rester immobile pendant tout le temps que le rideau était levé. Ce singulier usage persista, je crois, jusqu’à la Révolution, et donna lieu plus d’une fois à des scènes burlesques. On a rapporté pourtant à ce sujet un épisode touchant: Mlle Gaussin, actrice de la Comédie- Française, dont le talent était fait de tendresse et de passion, jouait un jour le rôle de Bérénice dans la tragédie de Racine; à un certain moment, elle déploya tant de sensibilité, montra tant d'abandon dans la douleur qu'elle devait exprimer, que l'un des soldats placés en sentinelle sur le théâtre, profondément ému par le jeu de la grande artiste, fondit tout à coup en larmes et laissa tomber bruyamment son fusil sur le plancher. On devine l’effet produit sur le public par cet incident.
Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’en rattachent. Paris 1885. Librairie de Firmin-Didot et Cie
Jeanne-Catherine Gaussem ou Marie-Madeleine, dite Mˡˡᵉ Gaussin (1711-1767). Elle ne montra pas moins de talent dans les ingénues et les amoureuses de la comédie que dans les jeunes premières de la tragédie. Sa sensibilité, la naïveté de son jeu, la grâce enchanteresse de son organe, la placèrent au premier rang.