Au théâtre, plus encore que partout ailleurs, se vérifie la justesse de cette pensée de Diogène, qu'on ne peut être amoureux sans faire de sottises.
L'amour n'est qu'une supposition sur la scène ; et une duperie dans la vie domestique. Les danseuses sont considérées comme les plus portées vers l'amour, d'entre toutes les actrices. Leur cœur est un thermomètre obéissant à la température de l'atmosphère qui les environne. Soyez vieux et laid, mais faites don de diamants et de cachemires, le thermomètre montera à l'eau bouillante ; pour peu que les cadeaux continuent, le tube sentimental fera explosion. Mais soyez au contraire jeune, aimable, et n'ayez que de la véritable passion à offrir, le cœur redescendra à la glace et le thermomètre restera à zéro
L’indiscret souvenir des coulisses. Paris. Au bureau des éditeurs. 1836.
La galanterie est un des inconvénients de la profession d’actrice.
Petit dictionnaire des coulisses Publié par Jacques-le-souffleur ‘se vend dans tous les théâtres’ - Paris 1835
Il est souvent à la fois sur la scène, dans les coulisses, et dans la salle : c'est l'hôte habituel du lieu.
Dictionnaire théâtral ou douze cent trente-trois vérités Paris. Chez J-N Barba Librairie. 1825.
On lit dans l'encyclopédie récréative une anecdote sur le bon abbé Pellegrin, que les critiques compétents contestent ; en voici la substance : Cet auteur, parmi beaucoup de tragédies, en aurait fait une intitulée ‘Loth’, qui tomba dès le premier vers sous les éclats de rire. Il faisait que dire à son héros : L'amour a vaincu ‘Loth’ Que l’on en donne une à l'auteur ? s'écria un plaisant du parterre. Et en effet le pauvre Pellegrin n'en avait pas beaucoup.
Anecdotes de théâtre. Comédien Comédienne Bon mot des coulisses et du parterre recueillis par Louis Loire. 1875 Paris. E. Dentu libraire éditeur
L'abbé Simon-Joseph Pellegrin, (1663 - 1745) est un poète, librettiste et dramaturge français.
Nouveautés. L’Amour mouillé. Atelier Nadar. 1887. Source gallica.bnf.fr / BnF.
Opérette-bouffe en trois actes, paroles de Jules Prével et Armand Liorat, musique de Louis Varney, représentée aux Nouveautés le 25 janvier 1887. Il s’agit ici d’un tuteur acariâtre qui veut marier à un sien neveu, absolument ridicule, sa jolie pupille, laquelle en aime un autre qu’elle finit par épouser. On trouve dans la partition des romances et des couplets gentiment tournés, et surtout un duo en forme de valse avec accompagnement de chœur d’un effet piquant et heureux.
Une loge au théâtre italien Gavarni (Hippolyte Sulpice Guillaume Chevalier, dit) , Dessinateur-lithographe Frey, Jean Georges , Imprimeur-lithographe En 1835 Musée Carnavalet, Histoire de Paris